dimanche 2 mars 2014

#semaine9

Trop d'alcool, et de fous rires cette semaine, pas tout à fait assez de sommeil!


Dehors.

☁ Grand Budapest Hôtel, Wes Anderson, au MK2 Gambetta.
J'attendais ce nouveau Wes Anderson comme un enfant attend Noël. Et ba j'ai bien fait d'attendre, il m'a bien gâté! C'est du Wes Anderson dans le texte, esthétique rétro voire obsoléte, rebondissements saugrenus, comique d'épuisement, photographie à la touche vintage, humour intello, références. On pourra lui reprocher d'en faire trop, mais en fait c'est pour ça qu'on aime ses films non?
Par contre, ça faisait bien longtemps que je n'était pas allée voir un film le jour même de sa sortie, et on avait pourtant choisi un cinéma relativement petit, mais ça reste infernal dans la salle. Et que ça grignote, et que ça glousse très fort à longueur de temps (surtout si c'est pas très drôle d'ailleurs).

☁ Underground Café par les Travlator$, au théâtre de verre, un spectacle musical inspiré de Starmania.
Très honnêtement, je connais mal Starmania, pas du tout ma culture. A part les grands grands classiques je ne connais rien, mais quand on m'a proposé cette sortie je n'ai pas hésité... et j'ai tellemeeeeeent bien fait! Première bonne surprise, un groupe live! Pour moi Starmania c'est 80's et cheap, et là on a juste eu le droit à la meilleure orchestration de la Terre, les morceaux originaux dans une version plus rock psyché à mon grand bonheur. Deuxième bonne surprise, la simplicité du lieu, de la mise en scène, du rapport au spectacle.
J'ai pris des gros gros morceaux d'amour dans mon coeur.
ça s'est terminé sur un rappel de "J'ai besoin d'amour", et le public qui a rejoint la troupe sur le plateau pour danser. Parfait, je n'attendais que ça, une heure trente que je sautillais de bonheur sur mon banc en dodelinant.
Filmée avec mon shitty-gsm, la video ne rend pas du tout hommage à la qualité musicale, mais ça donnera une idée de l'ambiance!



Au secours, j'ai besoin d'amouuuuur 


☁ Apéro au Lapin Blanc, avenue de Ménilmontant. 
Vins naturels et musique de qualité, accueil sympathique. Le petit plus, les espaces canapés, idéal pour chiller en charmante compagnie! 
Il propose aussi un service de restauration légère que l'on n'a pas testé. Les assiettes d'assortiments, par contre, m'ont paru un peu surestimées (10 balles pour pas grand chose), mais quand on a demandé du beurre salé on en a eu (hey les parisiens, du beurre doux, sérieusement?)

☁ Vogue Café par Hugo et Victor, au Printemps Hassmann
Le magazine emblématique s'est associé à la pâtisserie Hugo et Victor pour créer un pop-up café au sous-sol du Printemps Haussmann Luxe. Evidemment, tout y est pensé et les couleurs magnifiquement léchées (le tapis, LE TAPIS <3 ), ça ne vaut certainement pas tous le batage qu'il y a eu autour, mais le lieu est sympa. Gros négatif: le bruit, le Printemps c'est une vraie fourmilière, il y a un brouhaha permanent. Très honnêtement j'y suis passée sur l'heure de midi, et la proximité avec le Cojean et son immense espace restauration n'a pas forcément arrangé les choses.

☁ Diner au Chéri Chérie. Resto et bar, possibilité de boire des coups au comptoir, même à l'heure du diner.
Service chaleureux, pas de carte mais une ardoise, je préfère toujours ce genre de système, les plats sont proposés en fonction des arrivages. La déco est un peu rétro, public de trentenaires qui aiment les bonnes choses. Pas mal pour les tablées aussi, il y avait deux groupes qui fêtaient des anniversaires. Petit moins, une ardoise très viande, un seul poisson, pas de plat végé...
Entrée autour de 6 euros, plat autour de 12 euros, et dessert je ne me rappelle plus (parce que leur cognac est bon aussi)

☁ J'ai fait mes débuts dans le monde de la pâtisserie fine tunisienne. New job.

☁ Drink'em all par le collectif KroniK, chez Louloutte (métro Colonel Fabien)
Le collectif KroniK expose une quinzaine d'oeuvres de ses artistes, réunis autour du thème de l'alcool (vaste sujet). Les oeuvres restent chez Louloutte jusqu'à début mai, ensuite l'expo ira se poser dans un autre bar, ils font un barathon (oui ça va avec le thème quoi)

☁ Ballade touristique du dimanche
Musée d'Orsay (où constatant les 4 jours de queue on n'a décidé de pas aller), jusqu'au Louvre (belote et rebelote), traversée des Tuileries, on s'est posé au Jeu de Paume (et même chanson). Quitte à prendre un bain de foule on a décidé de marcher jusqu'à la Tour Eiffel, avant de se diriger vers le Palais de Tokyo.
Foule encore au Palais de Tokyo qui, Fashion Week oblige, accueillait le défilé John Galliano. Je ne sais pas trop si on a profité d'un moment de confusion, mais on a pu visiter l'expo sans que l'on nous demande quoi que ce soit. Une fois notre tour terminé on a eu le spectacle effarant des flashs à la sortie du catwalk. C'est pas encore les photographes pros qui me dérangent, eux ils font leur boulot, d'une manière générale je respecte assez ça. Non ce qui m'a choqué c'est la tristesse des anonymes avec leurs iphones qui essayaient d'avoir une part du gâteau aussi. Je ne doute pas que la plupart d'entre eux avaient probablement bien plus de connaissances que moi en fashion celebrities, mais pour la plupart je sais d'avance que leurs photos inutiles (et probablement ratées vu les conditions) finiront en pseudo fashion week street style.
Double tristesse du fameux quart d'heure de gloire d'Andy Warhol. 
Je ne comprendrai jamais l'attirance de la foule pour "les stars".
Par contre j'adore le Palais de Tokyo, je n'y avais pas mis les pieds depuis 10 ans, et j'ai vraiment envie d'y retourner régulièrement. J'aime le côté indus - jamais fini, l'atmosphère parfois effrayante des couloirs dont on ne sait pas où ils nous mènent, l'incongru des oeuvres présentées.
A refaire vite vite!


Palais de Tokyo


Home.
Pas grand chose pour le coup. déjà j'ai très peu été chez moi, et tous les films que j'ai voulu regarder étaient indisponibles, avaient été retirés etc... NUL
Tous les films ont été visionnés en pleine insomnie. J'ai pas dormi plus de quatre heures par jour avec un maximum de trois heures d'affilées, si quelqu'un à un remède pour moi, je commence à vraiment m'épuiser...

☖ Où on va Papa?, Jean-Louis Fournier.
Il se lit en deux heures, et c'est une vraie montagne russe émotionnelle. On passe du rire aux larmes dans la même phrase, bouleversant. Les mots simples d'un père de deux enfants (puis adolescents) profondément handicapés. L'humour face à la douleur. La douleur toute nue. Le sentiment d'injustice. De ras-le-bol parfois.
Il a des mots francs, des pensées crues, qui font du bien et qui perturbent en même temps.
A éviter si vous attendez un enfant, si vous êtes un peu mal, et à éviter surtout comme lecture de métro (fait une fois, arriver les yeux rouges au boulot, pas cool)

La comédie de la semaine, autour du monde du doublage ahah qui eut cru que ça soit sujet à un film déjà, et à un film drôle en plus. Tombée dessus par hasard, j'ai passé un bon moment.

Dans une nuit d'insomnie (fréquentes ces derniers temps, très. Trop). La quarantaine, réussite professionnelle incontestable, mariée à l'homme dont elle est tombée amoureuse, un gamin brillant sous le bras... oui mais. Et si l'on se réveillait en sachant plus qui l'on est?
Sous-entendu assez peu subtil, mais la question est intéressante. Est-il possible de se perdre dans sa propre vie? 


☖ The Words
Le fil rouge de la semaine visiblement l'imposture...

Jack Nicholson, épouse moi. Il est parfait en acariâtre. Il est parfait.

☖ J'ai essayé de trouver Upside Down dont je vous parlais en début de semaine, échec cuisant sur le streaming en tout cas, mais je tiens bon, j'ai vraiment trop envie de voir ce que ça donne.


Baskets H&M, prise au Palais de Tokyo


Et ce soir, youpi, je ne fais RIEN. Soupe en sachet, plaid et byebye. Pas mal aussi de temps en temps!

♡ Pom

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